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VIP228 – L’hydrogène nioufi

By Bernard

Le site du gouvernement du Québec sur l’hydrogène vert (sic) présente ceci:

L’hydrogène fait l’objet d’un nouvel engouement mondial: ses utilisations, actuelles et futures, pourraient éviter le recours aux énergies fossiles dans plusieurs secteurs d’activité. Comme il est possible d’obtenir de l’hydrogène vert avec des techniques de production peu polluantes, celui-ci pourrait jouer un rôle déterminant dans la transition énergétique mondiale d’ici 2050.

Il existe différentes techniques de production de l’hydrogène. Selon le procédé choisi, l’hydrogène obtenu pourra être qualifié de noir, gris, bleu, vert, etc. Pourtant, l’hydrogène est inodore et incolore. Attribuer une couleur à l’hydrogène est une façon imagée de refléter sa provenance, c’est-à-dire la matière et les sources d’énergie utilisées lors de son cycle de production.

Actuellement, quatre-vingt-quinze pour cent de l’hydrogène consommé à l’échelle mondiale est produit à partir de gaz naturel ou de charbon. Le vaporeformage du gaz naturel est le mode de production le plus répandu. Il permet d’obtenir de l’hydrogène gris, produit à partir de gaz naturel, et ce, à faible coût. Il est également possible de transformer du charbon en gaz pour produire un hydrogène brun, à partir de lignite, ou noir, à partir d’anthracite. Ces procédés reposent sur la transformation d’énergies fossiles et génèrent d’importantes quantités de gaz à effet de serre. La production d’un kilo d’hydrogène à partir de gaz naturel entraîne l’émission de neuf kilo de dioxyde de carbone. Si des étapes sont ajoutées au cycle de production pour capter et stocker le CO2 émis, l’hydrogène obtenu aura l’appellation d’hydrogène bleu. 

L’hydrogène peut être produit par électrolyse de l’eau. Si le courant utilisé provient d’une source d’énergie renouvelable, tous les éléments du cycle de production sont à faible empreinte carbone. Cet hydrogène produit porte l’appellation d’hydrogène vert. L’hydrogène vert représente environ deux pour cent de la production mondiale. Ses coûts de production sont actuellement plus élevés que ceux de l’hydrogène gris. Il est également possible de produire de l’hydrogène vert à partir de biomasse, par un procédé de gazéification. Le procédé consiste à chauffer à très haute température de la biomasse pour en extraire un gaz de synthèse, puis ultimement de l’hydrogène.

L’hydrogène nioufi sera produit avec l’électricité de la centrale inutile du rat musqué, qui a coûté des milliards et qui n’a pas de débouché. Le gouvernement fédéral a sacrifié plus de sept milliards et Pot Trudeau cherche à récupérer du capital politique en offrant aux Allemands une possibilité de construire une usine d’hydrogène à Goose Bay

La seule alternative à ce projet utopique est la vente du courant électrique du rat musqué à Hydro-Québec, qui pourrait accepter une entente d’ici 2042.

20220820