






Avec la reconstruction de l'Europe et la réorganisation économique du Japon, d'autres firmes commencèrent à imiter les multinationales étatsuniennes. Nestlé, Volkswagen, Renault et Michelin furent parmi les premières à s'implanter à l'extérieur de leurs frontières nationales.
Vers 1960, les multinationales non étatsuniennes se comptaient sur les doigts de main. Vers 1970, elles les égalaient en nombre, mais elles étaient trop petites pour vraiment espérer concurrencer leurs grandes soeurs chez elles. Cependant, la crise du pétrole, créée par l'Organisation des Pays exportateurs de Pétrole (O.P.E.P.) en 1973, changea tout le paysage économique du monde. Du jour au lendemain, certaines multinationales étatsuniennes furent obligées de se replier, puisqu'elles perdaient le contrôle de la production du pétrole brut.
Déjà, lors de la Crise monétaire internationale de 1971, le président des ÉUA, Richard Nixon, leur avait déjà demandé de rapatrier leurs bénéfices et les emplois. Maintenant, elles se voyaient attaquées dans leur domaine. Les fabricants d'automobiles japonaises et européennes assaillaient de toutes parts le marché étatsunien lui-même. Les débordements des producteurs de pays européens et japonais reconstruits dans les années 1945 à 1970 par les ÉUA s'appropriaient les marchés traditionnels des Britanniques, dont les Étatsuniens avaient hérité.
Aujourd'hui, chaque pays possède ses multinationales bien à lui.
20150427