Changchun, Noël 2005

Décembre s’est déroulé dans le fret.  Ici, à Changchun, je sens le froid plus qu’au Québec, même si la température est plus supportable parce que le temps est plus sec.  La raison est que je me promène à pied, moi qui a eu une voiture depuis 35 ans au Québec!

En plus, ici, on ne chauffe pas les autobus!  Et les restaurants sont seulement à demi-chauffés.  Tout le monde garde son manteau même à l’intérieur, jusque dans les classes!  Pourtant, en classe, il fait chaud, surtout quand j’ai une classe côté sud.  Même côté nord, c’était 22o, l’autre jour, quand j’ai apporté mon thermomètre en classe.

Durant les premières semaines de décembre, le thermomètre n’a pas dépassé les moins dix;  je parle du maximum quotidien!  Heureusement que mon logement est bien chauffé.  Par contre, les chinois n’ont pas encore compris l’utilité de l’isolation.  Ils construisent encore aujourd’hui, même à Changchun, sans aucune isolation :  béton d’un mur à l’autre.  Et les portes des endroits publics sont souvent laissées ouvertes, une couverture tendue coupant le froid de l’extérieur!

C’est la Chine!  Avec le chauffage au charbon.  Chauffage central, je veux dire pour quelques milliers de logements, une seule salle de chauffe, avec une circulation sans aucun contrôle, aucun thermostat!  Je ne pense pas que ce soit économique!  Ni écologique!  C’est pour des raisons de cet ordre que la Chine est un pays en voie de développement et que le Québec est un pays développé.

Mes cours d’anglais

J’ai terminé mes cours d’anglais oral.  J’avais deux groupes, les semaines paires une fois, et deux fois les semaines impaires.  Ils ont tous « C » et plus.  20 ont « A », 29 ont « B » et seulement 3 ont un petit « C ».  Et dans un cas, c’est pour impolitesse.  Elle voulait un « A » et je  lui donnais un « B »!  Elle a eu un « C ».  Un caractère, celle-là.

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Des professeurs à ce même collège: Ann, Kathy (avec River) et Peter.

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Mes deux groupes d'étudiants.

Le party de Noël

Le party de Noël du Collège a été un lunch, devant être un souper.  Par contre, la table était magnifique et la nourriture de première classe.  J’ai trop mangé!  Seulement deux tables, une dizaine par table.  Un gros  bonnet par table, à qui j’ai serré la main mais dont je ne connais pas les états.

À ma table, en plus du gros bonnet, un autre bonnet en plus du doyen, mon boss, qui s’est assis à ma gauche.  J’ai pu jaser un peu avec lui.  Chaque gros bonnet a fait son laïus, de même que le doyen et les professeurs qui ont de l’ancienneté.

J’ai reçu une belle carte, dont la secrétaire a dit que la signature était celle du président, mais le président n’était pas là!  Et en moins de deux, j’étais de retour chez moi!

Le tutorat

J’ai un jeune du secondaire, 19 ans, en tutorat.  Il se dirige vers l’Australie pour y terminer son cours secondaire.  Il pense partir dès janvier prochain.  Il est gros travailleur et il apprend rapidement.  Après la première semaine, j’ai vu le progrès dans son anglais.  Après un mois, c’est assez bien.  Il semble heureux de son apprentissage.

Et la paie est bonne, sans impôt!

La veille de Noël

J’ai été invité à passer la ville de Noël avec des Français dans un café Starbuck qui ouvrait.   C’est dans un nouveau développement dans l’ouest de la ville. Grand luxe.

Le groupe comprenait un couple de Français authentique, dont l’homme est attaché à un transfert de technologie Alstoms et la femme enseigne le français;  aussi un polynésien qui enseigne le français;  et un jeune couple d’étudiants dont la femme est Arménienne et le mari Français;  finalement un autre québécois et un dernier canadien, tous deux enseignant en anglais, en plus de moi, retraité chômeur.

La bouffe était excellente.  Quand les assiettes de steak sont arrivées, certains les ont bouffées en entier, alors que c’était une assiette pour deux personnes!  De même que les coupes de fruits!

Durant la soirée, j’ai reçu une douzaine de messages téléphoniques pour me souhaiter Joyeux Noël.

Le spectacle était aussi de bonne qualité, avec un quatuor à cordes, un saxophoniste, une soprano, un ténor et des danseurs, chacun présentant ses propres spectacles.  Comme tirages, le deuxième prix était un appareil DVD et le premier prix une machine à café, en plus des autres prix innombrables.

Je suis rentré chez moi il était près de minuit.  J’ai observé dans le ciel étoilé et je n’ai pas vu le Père Noël.  Ici, en Chine, le pays est en développement et les gens ne sont pas encore assez riches pour intéresser cette firme multinationale qu’est le Père Noël.  Noël est un jour comme les autres, non férié, et surtout sans les décorations que vous avez en Occident!

Joyeux Noël!

20120824