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Chine, Amérique et Chine, juin 2008

By Bernard

Je vous reviens après une bonne interruption due à mon second voyage en Amérique du 7 au 18 juin.  Je vous avais envoyé un court message expliquant le but de mon voyage :  « Pas de renouvellement de visa, ni à Beijing, ni à Qingdao, ni à Changchun.  Comme ce visa expire le 7 juin, je prends donc le train de Changchun vers Beijing après demain et le lendemain, 7 juin, je monterai à bord d'un avion d'Air Canada pour revenir en Amérique. »  C’est ce que j’ai fait.

Le voyage

Mon avion a eu un retard de 3 heures au départ de Beijing, ce qui m’a fait manquer mon vol de correspondance à Vancouver.  J’ai donc atterri à Toronto passé minuit le dimanche 8 juin, juste à temps pour prendre possession de l’auto louée réservée pour moi.

Après avoir récupéré mes bagages, j’ai roulé durant la nuit vers Gatineau où j’ai logé chez Louison, en attendant d’aller au Consulat chinois dès le lundi matin.

Le visa

Pour le visa, j’ai appris au Consulat même les nouvelles règles :  fournir  une preuve de résidence et posséder un billet d’avion!  Nouveautés!

Je suis donc revenu vers Montréal et Sherbrooke, tout en faisant des démarches pour obtenir ces documents.  Le mercredi matin, j’avais tout en main et j’ai pu obtenir mon visa dès 16h, ce même jour.  J’ai terminé ce séjour à Gatineau chez Raymond, auteur dans le domaine historique :  il m’a même donné un exemplaire de son dernier livre dédicacé :  L’affaire Tissot, un fasciste à Ottawa durant les années 1930.

Le reste de mon séjour

J’ai passé les autres jours à visiter parents et amis.  J’ai apprécié surtout le temps passé avec mes amis Argyris, Pavlatos et Tremonte!  Vous devriez les connaître.

Aussi, un couple d’amis que j’ai connu vers 1988, les Durocher de St-André d’Argenteuil.  Ils ont adoptés entre autre une petite chinoise qui a maintenant 17 ans et ils veulent que je l’aide dans ses futures affaires en Chine.  J’ai donc eu de bonnes heures en leur compagnie, Yanie, la jeune, Claire et Jacques, ses parents.

Merci aussi à Francine qui m’a prêté son logement pendant qu’elle passait une fin de semaine au camping.

Une note sur mes déplacements.  Lors de mon premier séjour de trois semaines, j’ai roulé plus de 6,000 Km, et plus de 3,000 Km dans les derniers dix jours passés au Québec!  Ça donne un total de 9,000 Km en un mois!  Au prix qu’est l’essence actuellement, ça coûte cher venir vous rencontrer!  Prenez pas ça personnellement, c’est à juste une farce chinoise!  Si je n’ai pas pu vous rencontrer, on pourra se reprendre lors de votre prochaine visite en Chine!  Ici, les transports sont une aubaine…

Mon retour à Changchun

Comme j’avais dû acheter un billet d’avion avant d’avoir mon visa, j’avais choisi une date de départ rapprochée :  le mercredi 18 juin.  Un vol via Newark pour moins de $1200, un aubaine dans les circonstances!

Après une autre nuit blanche, un petit jet de moins de 50 places m’a amené vers Newark dès 6h35 le matin.  À Newark, le vol a été retardé d’environ deux heures pour des vérifications mécaniques, comme au départ de Beijing.   Je vous avoue que je préfère partir une couple d’heures en retard plutôt que d’arriver une couple d’heures en avance, et pas au bon endroit!

Finalement, je suis arrivé à Beijing vers 16h le 19 juin, exactement 12 jours après mon départ, soit deux journées pleines de transport et dix au Québec!

Mes affaires en Chine

Avec le mois de juin, je commence une nouvelle période en Chine.  Je sors de ma retraite et je me transforme en simple pensionné du Régime de retraite des enseignants (RRE).

En même temps, je relance mon entreprise principale en Chine et j’en commence une autre.  Cela fera de moi un homme occupé, ce que j’expérimente depuis mon retour ici, le 19 juin à Beijing et le 20 au matin à Changchun, chez moi.

Évidemment, je n’ai pas l’intention de vous expliquer en détail mes deux entreprises.  Je veux simplement ici vous présenter les raison qui motivent mes actions.

“Cash Flow Quadran” de Kiyosaki

Disons que selon Robert T. Kiyosaki, un célèbre auteur américain (Père riche, père pauvre), il y a quatre façons de gagner sa vie :
1. Salarié, comme j’ai fait toute ma vie en tant qu’enseignant pour la plus grande partie.
2. Travailleur autonome, comme l’était mon père, cultivateur pendant plusieurs années;
3. Grande entreprise, comme les franchises et d’autres modèles;
4. Investissement, pour ceux qui ont déjà accumulé une fortune.

Les deux premières façons consistent à changer du temps pour de l’argent.  Même le médecin qui gagne un demi million de dollars par année n’est pas payé durant ses vacances!  Pas de travail, pas d’argent!  C’est le cas de la très grande majorité des gens, soit peut-être 95% en Chine comme en Amérique.

Les autres 5%, la minorité, ne travaillent pas et profitent de la vie.  Les propriétaires d’entreprises sont du nombre;  ils doivent répondre au critère de Kiyosaki :   posséder une entreprise et pouvoir quitter pour un an et retrouver leur entreprise en meilleure situation à leur retour, sans avoir à s’en occuper directement!  Ce sont des cas rares, comme les franchises bien établies!

Finalement, il y a les investisseurs.  Tout le monde sait que l’argent produit de l’argent, à condition de ne pas donner ça à Lacroix!

Je suis allé à un séminaire organisé par son équipe à Burlington le 24 avril dernier.  J’ai l’intention de me servir de son enseignement pour développer mes entreprises en Chine.

Ma pension

Avant d’aller plus loin, je dois vous expliquer ceci.  En tant que pensionné, je suis dans le premier cas :  comme un salarié recevant mes deux chèques mensuels (CARRA et RRQ);  le troisième viendra dans un an avec la pension fédérale!  Je ne suis pas un investisseur!  Je ne suis qu’un pensionné.  Je récupère mes épargnes, avec intérêt, selon le régime collectif de retraite en vigueur, soit le 8% prélevé de ma paie durant toute ma carrière!

Donc, je suis toujours dans un des deux premiers carrés, échangeant du temps pour de l’argent.  32 ans d’enseignement m’ont donné ma pension!  Si j’avais travaillé trois ans de plus, ma pension serait plus élevée!

La grande entreprise

Kiyosaki a écrit de nombreux livres, dont un dernier écrit en coopération avec un autre gars riche, Donald Trump; Why We Want You to Be Rich, dont je n’ai pas encore vu de traduction en français.  Vous en apprendrez davantage sur leurs sites :
· www.TrumpUniversity.com<
· www.RichDad.com/foryou<

Pour les débutants, ces experts recommandent deux options :  l’immeuble et le marketing de réseau.  Les deux sont des experts en immeuble, à des niveaux différents, Kiyosaki étant multimillionnaire et Trump multimilliardaire.  Moi, je ne suis qu’un pauvre hère!

Quant au marketing de réseau, Kiyosaki en dit ceci : “When I first heard about network marketing, I was against is.  But after opening my mind, I began to see advantages that few other business apportunities offer.”

J’ai fait de l’immeuble au Québec dans les années 1970, créant et développant un mouvement coopératif de 700 logements dans la région de l’Estrie.  Ce mouvement a continué de se développer depuis les dernières 25 années sans ma présence, répondant au critère de Kiyosaki!  Mais les coopératives ne rendent personne riche, on le sait!  Je suis donc encore un pauvre hère1

Quant au marketing de réseau, j’en suis à ma quatrième expérience et j’ai progressé à chaque occasion, sans atteindre encore mon objectif et je ne suis encore qu’un pauvre hère!
1. En 1967, j’ai adhéré pour démissionner en 1971;
2. En 1999, j’ai adhéré de nouveau pour venir en Chine en 2003;
3. En 2003, en Chine, j’ai commencé un groupe sous une ombre (méthode chinoise);
4. Aujourd’hui, pour mon 64e anniversaire, je recommence de nouveau à zéro, avec des connaissances et des conditions qui me laissent espérer atteindre mes objectifs rapidement.

Ne dit-on pas que Rome ne s’est pas construit en un jour!  Et remettez sur le métier cent fois votre ouvrage!  Courage, Sheng Yang!

L’investissement

Comme je n’ai pas de capital à investir, je vais me servir de ma capacité intellectuelle :  l’enseignement, l’administration, l’informatique et l’économie.  Je crée donc un Club d’investisseur à Changchun.

Je veux réunir des personnes qui ont du capital, mais qui le perdent en jouant à la bourse.  Les Chinois sont des joueurs invétérés!  Et le gouvernement chinois le sait!  Il récupère donc une partie de la fortune des riches chinois par le biais du marché mobilier (Stock market) de la même façon que le gouvernement québécois le fait via la Société des loteries et courses et la célèbre Lotto Québec, sans oublier les casinos!

Remarquez que le gouvernement chinois se sert aussi des casinos et des loteries.  Vous devriez voir ces vendeurs de billets et leurs publications pour aider les Chinois à piger le bon numéro!  Et Macao qui est devenu un Las Vegas asiatique.  Même le Cirque du Soleil en profite!

Ce club permettra à ses membres d’apprendre les rouages du monde financier en Chine et d’investir leur capital pour obtenir de meilleurs résultats.

Ma vie en Chine d’ici la fin des Jeux olympiques

Voilà donc pour mes affaires en Chine :  un marketing de réseau et un club d’investisseurs.

Pour le reste, je vis de façon très agréable.  Durant l’été qui vient, je planifie demeurer à Changchun la majorité du temps, me payant quelques expéditions à Beijing pour y rencontrer Linda Li Yan, comme lors de mon retour, le 20 juin dernier.  On a jasé de choses et d’autres et  elle sera ma principale partenaire pékinoise dans mes deux entreprises.

Un  nouveau train chinois

Parlant de voyage, la Chine vient d’expérimenter un nouveau train à très haute vitesse :  394 KM/H!  Je vous envoie l’article  ci-joint.

20080630